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.La fabrication d'un tapis requiert l'utilisation d'un grand nombre d'outils différents. 
 
 
Le peigne : fabriqué en bois et en métal. On l'utilise pour regrouper et tasser les rangs de nÅ“uds et les fils de velours à la fin de chaque rangée de nÅ“uds du tapis.
 

 

 

Les ciseaux : conçus spécialement pour cet usage, entièrement en métal. On les utilise pour couper le velours du tapis une fois qu'on a noué un ou plusieurs rangs.

 

 

 

 

Le couteau à crochet : il a en réalité deux fonctions. On l'utilise, d'une part, pour pouvoir s'accrocher sur le fil entre les fils de chaîne à l'aide du petit crochet pour y faire le nÅ“ud et, d'autre part, pour couper le fil par la suite.

 

 

Le type de matière utilisé dans un tapis est déterminant pour le résultat final et pour la tenue au temps du tapis. La matière la plus utilisée est la laine de mouton, mais on utilise également d'autres matières.

 

 

La laine provient des troupeaux de moutons des tisseurs et ils l'utilisent aussi bien pour le velours que pour la chaîne et la trame.

 

Le coton est cultivé dans la plupart des pays producteurs de tapis et il est souvent utilisé aujourd'hui pour la chaîne et les fils de trame.

 

De nos jours, la laine de chèvre n'est plus utilisée pour le velours, mais surtout pour la chaîne, la trame et pour le bordage comme par exemple sur les tapis baloutches.

 

La soie est utilisée aussi bien pour le velours que pour la chaîne et la trame sur les tapis plus raffinés. Les fins fils de soie proviennent des cocons des vers à soie.

La teinture du fil est un art à part entière , on compte autant de manières différentes qu'il existe de fabricants de tapis.
 
Cela dit , le point de départ est très similaire quelle que soit la méthode , il faut tout d'abord préparer le fil.
 
Certaines méthodes permettent de réaliser une couleur en un jour , alors que d'autres couleurs peuvent prendres jusqu'a quatres jours.
 
Autrefois , une teinture comme celle en indigo , par exemple , pouvait durer jusqu'a deux semaines.
 
Ce qui ne fait aucun doute , c'est que la teinture avec des substances naturelles
donne au fil un lustre naturel difficile à surpasser .
 
le noeud ghiordes

 

 

Le nÅ“ud symétrique est aussi appelénÅ“ud turc ou nÅ“ud de Ghiordès, du nom du lieu où il était utilisé à l'origine, en Turquie. On lui donne encore parfois le nom de turkbaff.

 

Dans le nœud symétrique, le fil de velours (en rouge sur l'illustration) est enroulé autour de chacun des deux fils de chaîne qu'il entoure (en jaune clair). Entre chaque rangée de nœuds, on insère le fil de trame (marqué en bleu) sur un ou plusieurs rangs.

Le noeud senneh

 

 

Le nÅ“ud asymétrique est aussi appelé nÅ“ud persan ou nÅ“ud Senneh. On lui donne encore parfois le nom defarsibaff.

 

Dans le nœud asymétrique, le fil de velours (en jaune sur l'illustration) forme une boucle autour d'un fil de chaîne (en vert ) et passe librement sous le suivant.

Entre chaque rangée de nœuds, on insère le fil de trame (en vert clair) sur un ou plusieurs rangs.

Le nœud asymétrique permet d'obtenir une densité plus élevée et des tapis aux détails plus riches.

 

Le noeud jufti

 

 

 

Un nouage jufti implique que les nœuds (marqués en rouge) soient placés autour

 

de quatre fils de chaîne (en jaune clair) au lieu de deux. Le fil de trame (en bleu)

 

est ajouté sur une ou deux rangées.

Le noeud tibetain

 

Le nœud tibétain a une structure totalement différente de celle des autres nœuds.

Une tige provisoire posée devant la chaîne , est utilisée pour faire les nœuds.

 

Le long fil est alors passé autour de deux fils de chaîne puis enroulé autour de la tige.

Lorsque le tisseur a terminé toute la rangée, il coupe les boucles qui de trouvent autour de la tige pour créer le nœud.

 

Pour tous les tapis , les brins de laine demandent, en fin de tissage, à être égalisés.


Il trouvera sa réelle beauté qu’après égalisation des brins sur toute sa surface avec suppression de toutes les parties effilochées, ce qui correspond à un véritable rasage de la surface du tapis.

C’est à ce moment là seulement qu’apparaîtra le dessin dans toute sa netteté.

Traditionnellement cette égalisation se fait avec des ciseaux , on a souvent recours à un spécialiste dont la dextérité dans le maniement des ciseaux et la précision du rasage sont étonnantes.

De nos jours, de même que le tissage familial tend à disparaître, il en va de même de ces spécialistes car les manufactures et les coopératives de tissage sont de plus en plus souvent équipées d’appareils électriques modernes pour effectuer cette tâche.


 

 LE LAVAGE

Le lavage consiste à nettoyer un tapis en profondeur.

La raison pour laquelle on lave un tapis est d'éliminer la poussière textile , les restes de teintures en trop et de fixer les couleurs.

 

Le sechage

 

L'avant-dernière étape avant que le tapis ne soit mis en vente consiste à le sécher entièrement.

Les tapis sont exposés en extérieur sur de grandes surfaces où ils sèchent lentement au soleil.

 

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